À sept heures précises, le Luxembourg s’effaçe derrière nous, encore plongé dans sa fraîcheur feutrée matinale et encore un peu assoupie. Notre route, telle un ruban gris, s’étire devant nous vers le sud-est jusqu’à Vienne. L’Allemagne s’ouvre à nous dans une succession de paysages variés.
Pour cette journée de transition, Vincent assure le service de chauffeur dans son carrosse tout neuf. À bord, c’est Byzance! Une orgie de technologie décore le tableau de bord, comme cet écran long comme mon bras qui affiche des informations à foison; un univers capable de faire « crawler » un geek dans le bonheur. Je profite de ce confort inouï et du silence digne d’une voiture de maître pour me reposer. La route se ponctue, par instants, d’un rapide répit dans une stations-service, pour ravitailler notre carrosse et nous permettre d’engloutir un café ou un encas.
L’Allemagne une fois engloutie par notre ogre de la route, la frontière autrichienne se dessine presque imperceptiblement devant nous. Le ciel d’un bleu limpide, nous accueille, et la lumière cuivrée du soir caresse sans fin ces doux paysages vallonnés. Pour nos motos, c’est aussi le frisson du retour sur leurs terres natales.
L’arrivée à l’hôtel se fait dans la sérénité d’une étape sans accrocs, portée par le confort et la maîtrise d’un pilote attentif. Derrière nous, notre attelage, fidèle compagnon, a suivi sans faillir. Demain, une dernière étape nous conduira vers Sibiu.
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